Hic Sunt Leones... c’est pour bientôt !

(Robert E. Peary (1909) / Courtesy of National Geographic)

"Le spectacle a fait de nous des monstres.
Nous entendons être bien pires."

Depuis, plusieurs semaines les répétitions ont commencé àLa Ferme du Bonheur. Dans la joie, le désordre, l’aventure, l’équipe est au travail, Å“uvrant àdonner forme àune méchante farce intitulée ...hic sunt leones. Dans cette pièce sur la transmission, le hardcore et la marginalité choisie, les corps s’animent au son de musiques synthétiques tantôt abrasives, tantôt éthérées.

...hic sunt leones, ici, il y a des lions. Cette phrase latine était utilisée par les géographes au Moyen-âge quand ceux-ci, incapables de dessiner les contours d’un monde, masquaient les bornes de leur connaissance par cette mise en garde. Gare àcelui qui va vers l’inexploré, il sera dévoré. ...hic sunt leones est une fantaisie où se juxtaposent le récit elliptique du parcours d’un groupe de musique et la correspondance entre un père ermite et sa fille. Dans un dispositif frontal où la narration progresse par fragments et par chocs, l’interrogation "quel monde allons-nous laisser ànos enfants ?" est renversée : "àquels enfants laissons-nous ce monde" ?

À partir de ce spectacle en grange qui dessine une épopée boiteuse où s’entremêlent les figures de saint François d’Assise, Brian Wilson des Beach Boys et le terroriste primitiviste Unabomber, Pierre-Vincent Chapus et son équipe de comédiens/exécuteurs d’âges et d’horizons extrêmement différents cherchent àquestionner l’art du théâtre pour y trouver un prétexte àla vie.

________________________________________

DATES, HORAIRE, LIEU ET AUTRES INFOS PRATIQUES : cliquez ici !

Dispositif et écriture : Pierre-Vincent Chapus
Collaboration artistique et environnement sonore : Jérôme Baillet
Lumière : Fantôme
Interprétation : Abdellatif Aït El Kourd, Juliette Allemand, Louise Blachère, Adèle Bossard-Giannesini, Guillermina Celedon, Guy Gallet,
Dorothée Mabika Wa Beya, Etienne N’Simba, Michel Poirier, Jack Vincent