Damien Roudeau àBulles Zik (Les Lilas, 93)

Damien Roudeau, né en 1981, est auteur de reportages graphiques ou en bande dessinée. Diplômé de l’école Estienne, il édite depuis 2005 carnets de voyage et reportages, privilégiant les sujets au long cours, dans des univers présumés autarciques (tribus électroniques, communautés Emmaüs, groupes de sans-logis...). Après avoir participé (2003-2012) àl’aventure des Yeux dans le monde, Damien a intégré en janvier 2013 le collectif de documentaristes Argos, qui compte des photographes, des rédacteurs... et désormais un dessinateur.

Sa présentation sur le site : http://www.collectifargos.com/damien-roudeau

Bibliographie


Il a publié notamment 10 ans de free (éditions techno plus, 2005) ; Matin rouge (éditions Bandes àpart, 2008) ; Têtes de pioche (éditions Corac, 2009) ; Rosny, grandeur nature, (éditions Folies d’encre, 2011), Dosta ! vol. 1 & 2 (éditions Vide Cocagne, 2012). 
Bibliographie sur le site des Yeux dans le monde.

Son projet de résidence, àla maison d’arrêt de Villepinte, est la réalisation d’un carnet de croquis avec et par les détenus, autour de l’observation du jardin potager de la prison. Il s’inscrit dans un reportage dessiné plus vaste, intitulé "Sème-Saint-Denis", qui propose de redécouvrir le territoire du 93 àtravers l’agriculture urbaine. Construction d’une éco-école aux Boutours àRosny, terrains aménagés dans le quartier Sémard àSaint-Denis, jardins partagés autogérés aux pieds des tours àMontreuil, potager d’insertion àla maison d’arrêt de Villepinte ou dans l’ancien hôpital psychiatrique de Maison Blanche àNeuilly-Plaisance... Une thématique particulièrement d’actualité, àl’heure de la fin du pétrole et de la quête de lien social dans un territoire économiquement défavorisé.

La structure d’accueil, l’association Bulles Zik, a pour objet de promouvoir le croisement entre bande dessinée, musique, et autres formes artistiques. Elle organise le festival Bulles Ziq et travaille en partenariat avec le SPIP 94 (Service pénitentiaire d’insertion et de probation du Val-de-Marne), comme lors de la résidence de Gilles Rochier en 2011.