prolonger une phrase

Il se sent bien dans cette lumière tamisée, chaude et douce.

Il se sent bien dans cette lumière tamisée, chaude et douce. Il va prendre le temps de se recharger les batteries. Et pour commencer, il commande un soft drink ananas-goyave-gingembre. La serveuse lui sourit et commence à préparer sa boisson. Il lui rend son sourire et demande :
…“ On peut se loger dans cette rue très animée ? Je n’ai vu aucun hôtel.
…“ Oui à l’angle de la rue après le tailleur, il y a une pension de famille. Ce sont deux vieilles dames anglaises qui tiennent cet endroit. Je crois qu’elle ne sont pas causantes, mais c’est bien tenu et pas cher. Un peu de cannelle avec le gingembre ?
…“ Non merci, pas de cannelle ! Il n’y a pas de musique, ici.
La serveuse prit un air désolé.
…“ Je crains que le phonographe ne soit fichu ...
…“ Ce n’est pas que ça me manque ; j’aime ce silence. Surtout ne réparez rien !

Benoît


Dans cette humble demeure baignée par un rai de lumière, il partagea son repas avec des personnes qu’il avait rencontrées, la veille, dans la rue.
Ce fut une journée inoubliable.

Marie



Il se sent bien ici dans une lumière tamisée chaud et douce, il ne veut pas quitter le lieu c’est tellement beau qu’on n’arrive pas à imaginer ou trouver les mots à expliquer, les lumières partout.
On peut rester dedans tant qu’on veut toute la journée ou toutes les soirées en plus il n’a pas trop de visiteurs c’est un endroit isolé et calme.

Mohamed


Il se sent bien dans cette lumière tamisée, chaude et douce.
Il regarde tout à l’entour de lui. Il est comme déconcerté alors.
Il se rue sur son bureau.
Inquiet ou impatient, il regarde par la fenêtre de son appartement.
Il regarde sa montre ; il est huit heures du soir.

Il fait des va-et-vient.
Boit un verre d’eau.

Pourtant il ne peut patienter.
Il traverse alors un long et grand corridor.
Un instant, il s’arrête.

Il médite ;
Devant lui alors des portes s’ouvrent
D’autres se referment.

Il se sent tout d’un coup libre.

C’était un dimanche soir.
Il se disposait à se coucher.
Lorsque soudain il entendit des coups violents
émanant du jardin.
Il regarda d’où venaient ces bruits ;

Il descendit les marches de l’immeuble.
Il chercha un peu n’ importe où ;

A sa stupeur une fois parvenu près de la niche de son chien
Il s’aperçut du spectacle :
La niche était vide !
Alors il s’étonna.

Arriva dans ce moment
Smoky.
Accompagné d’un inconnu. :
« Smoky ; enfin te voilà » dit le vieil homme.
« je te cherchais partout. »

L’inconnu avait un aspect lugubre.
L’inconnu le portait dans ses bras.

« c’est que, dit le vieil homme, Smoky s’est échappé de sa niche ;
Je suis bien content de le retrouver »

Le vieil homme parlait à voix basse. « Smoky, dit le vieil homme,
Sans que je m’en sois aperçu s’est échappé de sa niche. »

« Pourtant je lui fais sa petite promenade quotidienne !

« Pourtant Smoky ; il est toujours content
Quand il est en ma compagnie. »
Alors Smoky sauta dans les bras de son maître ;

« Pourtant, dit l’inconnu
Qui me prouve que ce chien est bien à vous ? »

« Oui, répondit le vieil homme, il est bien à moi.
Ce n’est pas un chien perdu !

« Regardez le collier ;
C’est bien mon chien. Mon nom est bien dessus !
Il y a aussi mon adresse.
Regardez ; je vous prie. »

Tout se passa bien ;
Le vieil homme fut content de retrouver son chien ; alors les deux hommes
Poussèrent des cris de surprise devant Smoky.

Avec des soupirs d’aise
Ils se laissèrent tomber dans un fauteuil et parlèrent de choses et autres ;

Ils émirent des cris d’admiration
Avec enthousiasme.

Saliha



Nonna tourne et se retourne de tout côté, roulant des hanches allègrement.

Nonna tourne et se retourne de tout côté, roulant des hanches allègrement. Mais le jeune dessinateur a disparu. De sa démarche chaloupée elle fait le tour de la statue. Elle passe au fond de la placette à l’opposé du début de la rue. Trois enfants jouent aux billes. Ils portent des bérets et des culottes courtes. Ils sont concentrés. L’un des enfants ferme un œil et vise. Pas le moindre artiste. Sur l’un des bancs, il y a quelque chose. Elle s’approche. C’est un dessin à la sanguine. Elle reconnaît son portrait, l’encolure de son chemisier vert de la veille. L’artiste a dessiné à l’arrière-plan un café dont le nom est lisible sur l’auvent...

Benoît


Finalement, elle se regarda dans la glace et murmura ces mots :

…“ Je ne suis pas belle mais que veux-tu ? C’est comme ça, c’est ma nature et je n’y peux rien.
Peut-être trouverai-je l’âme sœur un jour ?

Dans cette rue, il y a des personnes seules qui ne demandent qu’à connaître l’amour !

Marie


Nonna tourne elle se retourne de tout côté roulant des hanches allégrement, elle est coincée ne sait pas quoi faire, elle regarde son plan mais n’arrive pas trouver son chemin pendant un quart d’heure roule ses hanches et demande aux passants son chemin.
Elle était très contente, elle a acheté des boissons sucrées pour fêter ça.

Mohamed


Une personne qui s’appelle nonna... nonna tourne et se retourne de tous côtés
roulant des hanches allègrement

elle avait la figure tournée vers le vieux miroir.
Elle se regarda
se regarda encore.

Elle se tourne de tout côté
Elle était bien étonnée de voir qu’elle a de grosses hanches.
Qu’elle roulait allègrement.

Pourtant elle avait des larmes aux yeux.
Qu’a-t-elle ?
Elle déprima.
Sortit ;
après un long moment
elle se rua sur le premier café du coin ;

elle y entra ;

alors quelles odeurs âcres !

Il y avait l’odeur de café. celui des cigarettes

celui de l’alcool aussi.

Elle commanda une bière.
La but.
S’assit sur un vieux canapé.

Il semblait pourtant qu’elle pleurait ;

alors un client vint vers elle et lui parla ;

le client parla ainsi :
« explique-moi ma mignonne ; pourquoi pleurez-vous ? »

« c’est que, dit nonna, je suis un peu déprimée aujourd’hui
je pense à tellement de choses,
et ça me fait mal au cœur. »

elle ressentit alors comme du contentement ;

« je pense, dit-elle, à l’avenir ;

« ce que je serai dans vingt, trente ans.

« Mon avenir sera -t-il glorieux ?
« Ou bien ténébreux ? »

Oh ! quelle affabilité alors émanait d’eux.
« Mettez-vous à l’aise ; dit elle au client ;
« une cigarette, » lui proposa -t-il.
« oh oui » répliqua t-elle.

Le client parla ainsi :
« le hasard nous met face à face
« je félicite cette bonne aventure ;

« je suis, dit le client, sans méchanceté !
« à la vue des gens qui sont mal
« je compatis ;
« et ça me touche beaucoup. »

Nonna but un verre de vin,

un moment ils furent comme perplexes.
Ils ne surent quoi faire ;

le client secoua la tête ; ouvrit un œil,
murmura quelques mots vagues.
Puis se tendit à nouveau ;

Ils ont longtemps parlé ;

le client trouva nonna très jolie.

Nonna, elle trouva le client talentueux.

« Moi aussi, dit-il, la vie ne m’a pas toujours gâté.
« J’ai eu de nombreuses histoires dans ma vie ;
« pourtant ma vie se résume à peu :
« j’ai longtemps voyagé.

« Pourtant de pays en pays
« j’ai eu des histoires extraordinaires.

« Oui, j’ai longtemps navigué ;

« J’ai connu des moments de pures coïncidences.
« On peut dire que j’ai bien vécu.

« Longtemps, s’exclama le client, j’ai vécu comme dans un monde imaginaire.

« Je suis persuadé, dit-il, que nous deux
on peut vivre heureux toute notre vie. »

« Oui, dit nonna
« je suis séduite ;

« je vous aime. »

Saliha



Des pots de géraniums délimitent la terrasse qui n’est pas grande, mais chauffée en hiver.

Des pots de géraniums délimitent la terrasse qui n’est pas grande, mais chauffée en hiver. En soulevant le rabat de la bâche qui sert de porte, on arrive à la balustrade en pierre. La vue donne sur la rue piétonne en contrebas. On peut voir des visiteurs, chapeau haute forme et gilet, entrer dans la galerie du rez-de-chaussée d’où elle vient. La terrasse est aménagée en salon de thé, bien que le bar se trouve dans la galerie. La serveuse doit monter l’escalier de pierre en colimaçon pour apporter les boissons.

Benoît


C’est l’arrière-cour d’un troquet où se réunissent les hommes fumant la pipe.

L’hiver a été très froid et la neige s’est mise à tomber à gros flocons.

La nature semble endormie et l’on peut voir des traces de pattes d’oiseaux qui recherchent des graines à grignoter.

Marie


Des pots de géraniums délimitent la terrasse
qui n’est pas grande mais qui est chauffée en hiver ;

aussi a-t-elle quelque chose comme d’indéfinissable.
Et je m’en émeus.

Au printemps quelques oiseaux s’y posent.
De là on peut entendre les pépiements des oiseaux.

En été,
des insectes bourdonnent tout autour des plantes.

Pourtant c’est au printemps
que je vaque le plus à ma terrasse.

je la bine
je la bêche.

J’arrose les roses.

Aussi j’ai installé une petite lumière.

C’est alors comme une féerie
cette terrasse fait rêver :
des centaines de papillons se posent sur ses fleurs.

De ma terrasse alors
On voit bien loin l’horizon.

De là je peux voir les clochers pointus de quelques synagogues.

De la terrasse alors
on voit bien le ciel
on voit voler de grands oiseaux blancs.

Ils planent avec grâce !

Et leur envol devient comme une danse gracieuse..

Pourtant c’est de cette terrasse même
que souvent je vois tomber la nuit ;

et quand le jour se lève
souvent
la première chose que je fais
c’est de me recueillir sur cette terrasse.
Avec cet espace
c’est comme si on avait un jardin chez soi ;

Pourtant en hiver
mon jardin ressemble à des spectres

ma terrasse
est toute blanche sous la neige.

Et ce que je crains le plus c’est le gel
Qui parfois détruit une partie des plantes.

Parfois
quand je suis mélancolique
je m’installe sur la terrasse
et je me mets à rêvasser.

Au printemps
mon petit jardin
il est comme lumineux.

Alors quand je suis fatiguée par mon travail

que parfois j’ai des frissons
je viens m’y reposer.

Cette terrasse alors
elle est dans mon cœur. alors

j’écoute les frémissements de cette terrasse

qui comme est imprimée en moi.

Saliha



C’est un lieu connu de toutes les ménagères...

Tous les matins, elle se lève de bonne heure et va dans sa cuisine préparer le café pour toute la maisonnée.
Ensuite, après avoir débarrassé la table, elle s’apprête à préparer le déjeuner.
Elle épluche avec un économe : carottes, pommes de terre et autres légumes. Ce midi, ce sera un pot-au-feu.
La viande a été achetée la veille.
Elle se sent bien dans sa cuisine et le premiers effluves remplissent toute la maison. Il est midi.

Marie


Une ménagère

C’était l’époque où on était fasciné par le courage de madame Saugues ;
Une ménagère pas comme les autres.
C’est la personne préférée dans la pension où elle travaillait.
On l’adore alors quand elle cuisine.
Elle donne goût à la vie.
Pourtant elle est comme toutes les autres.

C’est après un séjour à Avignon
Qu’était venu à l’idée de madame Saugues
De se joindre à la pension.
Elle voulait vivre avec tous les autres.
Pourtant elle n’est pas compliquée madame Saugues.
Elle s’est investie dans cette pension.
Elle donne un coup de main quand elle le peut ;

Chaque matin elle vaque aux corvées ménagères.
Parfois elle fait la lessive des pensionnaires.
Parfois on la voit échanger des paroles avec les pensionnaires.

Madame Saugues elle est heureuse.
Elle aime tellement rendre service !

Pourtant dans la pension
Certains gardent une distance.

Dans cette pension ;
Tout le monde parle tout le temps tout seul
Sans jamais écouter l’autre qui lui aussi parle tout le temps tout seul.

Cette pension alors ; elle est bien mystérieuse !
Elle recèle des secrets !

Tantôt madame Saugues elle chante
Tantôt elle médite !
Pourtant elle est avenante.

L’hiver pour éviter la solitude
Madame Saugues allume un feu de genêts.

Dans la cheminée alors crépite toujours un feu.
Ça brule le visage.
Madame Saugues
Elle porte une robe semée de pâquerettes !
Elle est élégante !

Elle n’est pas maquillée
Mais ses lèvres sont comme carminées !

A la tombée du soir
Les pensionnaires rentrent à peu près à la même heure.

Oh ! quelle odeur de pain parfois !
Sentant les cerisiers fleuris !

Madame Saugues
Elle goûte au bonheur de cette solitude
A l’ombre du monde.

Saliha



La tante Alice poussa la porte de l’échoppe et entra...

La tante Alice poussa la porte de l’échoppe, entra et vit avec grande satisfaction et plaisir, accrochés à une ficelle, quelques papillons, d’amples robes, des jupes splendides, des linges extravagants qui tournent le crâne dans la douceur éclose hors du monde.
L’hiver est au chaud ventricule du bonheur. C’est ainsi qu’après un patron de kraft, des collants sont mis la ouate et resserrés pour faire une si grosse tête à partager en deux, fermée dessus dessous, aux yeux maquillés fards ou boutons.
C’est dedans que serait le désir de plaire dans d’opiniâtres fantasmagories où loge ce projet accoudé sur une terrasse au retrait du monde brut dans la fièvre du soleil doré pour la lumière du général.

Germaine



Elle avait pris rendez-vous la veille avec son coiffeur.
…“ Bonjour Madame, comment allez-vous ?
…“ Je vais, je vais répondit-elle.
…“ Que puis-je pour vous, chère Madame ?
…“ Aujourd’hui, faites-moi une permanente.
Elle prit une revue mise à sa disposition et attendit patiemment son tour.

Marie


Dans la chambre des petites filles ; la fenêtre donne sur le saule ;
Dans la chambre des garçons, il y a une grande armoire qui recèle des trésors.

À l’amplitude de ses parfums noyés dedans, les garçons semblent se murer pour loger tous les chaos,
L’avantage des sensations paniquées aux sursauts foulés dans les plis bien rangés.

Germaine


Quand on ouvre la porte de chambre des filles, la fenêtre donne sur le saule ;
Parfois quand il fait beau les petites filles ouvrent la fenêtre.
Il arrive alors que quand elles sont fatiguées
Elles s’affalent sur leurs lits
Souvent elles se penchent par la fenêtre
Et quelle est alors leur joie !
Elles sont alors comme encouragées !

Par la fenêtre un vaste panorama s’ouvre à elles.
C’est une sorte d’échappatoire !

Certaines de ces jeunes filles ont le même âge.
Et elles sont comme intrépides !
Elles ont de l’humour !
Et cela se voit bien.

A leurs moments perdus
Elles écoutent de la musique
De concert avec le chant des hiboux ; très tôt le matin.

Par des soirées de mi-novembre
Elles ouvrent la fenêtre
Et admirent le saule
Dont on entend des crissements
Le bruit des branches qui se cassent.

Derrière le saule
C’est comme un printemps.

De la fenêtre on sent des odeurs de terre
On voit des floraisons d’herbes

Au loin
Des prairies s’étendent à l’infini

On voit la vaste campagne
Belle comme le jour.

Par cette fenêtre
On perd comme la mémoire de l’avenir !

Au loin on voit
Des éblouissements de toits, des cheminées.
On peut voir aussi des ponts
Des places
Les flèches des clochers !

Le matin
Quand les jeunes filles se réveillent
En ouvrant les yeux
La première chose qu’elles font
C’est ouvrir la fenêtre.

Quelles émotions alors !

Pourtant
La fenêtre s’ouvre parfois seule.

Et les jeunes filles
S’en étonnent ne sachant quoi faire.

Pourquoi la fenêtre s’est ouverte toute seule ?

Et les petites filles alors
Crient que la chambre est habitée
Qu’il y a des fantômes qui circulent la nuit
Quand elles sont couchées.

Saliha



Cet arbre est tellement grand qu’on peut voir des animaux dedans (serpent, oiseaux, koala). Mais les plus grandes surprises dans ce saule que la fille aime, elle a empêché son père de le couper. Elle a menacé ses parents de fuir la chambre s’il arrive quoi que ce soit à cet arbre.
Le problème c’est que l’arbre grandit de plus en plus et cache la vue de la chambre de la petite fille.

Mohamed

1er juin 2015
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