mon rêve c’est

Ma première proposition aux participants de l’atelier m’a été inspirée alors que j’allais les rejoindre, passant rue Dénoyez : des Brésiliennes de l’association Liberte seus Sonhos (Libérez vos rêves) avaient peint un tableau sur le mur avec plusieurs lignes de « Mon rêve c’est... » que les passants étaient invités à compléter avec des craies mises à disposition.






















Mon rêve c’est le soleil
un peu de pluie
et de ne plus m’ennuyer
Mon rêve serait d’être au calme à la campagne, allongé dans l’herbe des heures durant, rêve qui m’entraîne le long d’une rivière
Mon rêve c’est de donner à chacun la liberté de rêver
Mon rêve c’est la guérison
(collectif)


Mon rêve serait d’être l’architecte de villes aérées, ouvertes sur le monde, pleines de fontaines et de bosquets où des passereaux viendraient boire ; pleines d’enfants insouciants et rieurs, de femmes nonchalantes et rayonnantes, d’hommes actifs et imaginatifs,
des villes où se transporter serait gratuit, où tout un chacun serait logé, où les perspectives des avenues dallées ne seraient parcourues que par des piétons, où tous les bâtiments publics se visiteraient gratuitement.
(Benoît)


Mon rêve c’est
une maison
un chapeau
un chapiteau
une montagne dans un bathyscaphe
la lumière pour tourner
un plafond défait de ses décombres
des cimaises de murs décorés dans le parcours sans ses failles et fissures
(Germaine)

2 juin 2015
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