Identités-écritures, le livre

Rencontre à l’occasion de la parution du livre collectif, vendredi 14 juin au lycée Samuel-de-Champlain

IDENTITES - ÉCRITURES



ACHIRAFI DJAE. ALISON COSTA. AMADOU KANE DIALLO. ANNA TAHMIDI. AMSZLEY INNOCENT. ANTOINE BALLOUL. ANTHONY MARTINS. BALLA COULIBALY. BILEL MNAFEG. CORALINE REGNAULT. DELPHINE THAM. FABIEN MUSA. EMMA SACCHINI. JEREMY MESINELE. JESSY PFHÜRTER. JULIEN DA SILVA CABRAL. KENZA BENYAHIA. KEVIN GUILOUFI. LISON CARROUGET. LOUISE MAGNERON. LUCIE ROY. MAXIME ROCHETEAU. MAYA FATY. MAZLUM OZEN. PAUL MONNY MONNY. RACHID BAHAFID. SELENA HEBERT. SONIA DAS NEVES ALMEIDA. SOPHIE. STEPHANIE AUBERT. SYLVIE LEPETIT. THOMAS FONTAS. VALENTINE PEREZ. VALERIE MARCEAU. YVENO ESPERANCE.


Écritures identitaires



Coraline Regnault. Emma Sacchini. Stéphanie Aubert. Sylvie Lepetit.



L’un c’est l’autre

« Labo identités »



Achirafi Djae. Amadou Kane Diallo. Balla Coulibaly. Bilel Mnafeg. Fabien Musa. Jessy Pfhürter. Kevin Guiloufi. Paul Monny Monny. Valérie Marceau. Yveno Espérance.



Empreintes littérales


Amszley Innocent. Jérémy Mesinele. Julien Da Silva Cabral. Maya Faty. Mazlum Ozen. Rachid Bahafi.


Antiquité - identités



Alison Costa. Anna Tahmidi. Antoine Balloul. Anthony Martins. Delphine Tham. Kenza Benyahia. Lison Carrouget. Louise Magneron. Lucie Roy. Maxime Rocheteau. Séléna Hebert. Sonia Das Neves Almeida. Sophie. Thomas Fontas. Valentine Perez.





« …Les élèves ont choisi les métiers dont ils voulaient parler et nous avons commencé les rencontres. Tout d’abord nous avons reçu la visite de Marjorie Franchet, infirmière, ce fut une rencontre pleine où elle a été questionnée longuement et a répondu avec une grande générosité à des questions parfois intimes. Puis ce fut la rencontre avec Santiago Amigorena, qui a lu un passage de son dernier ouvrage La première défaite. Lui aussi a répondu aux questions des élèves, ce fut un moment d’une attention profonde et de partage intense dont la matière ne sait pas rendre compte et qui, malgré cela, perdure. Deux autres rencontres ont eu lieu, dont l’une avec Élisabete Lourenço, professeure de portugais d’un enthousiasme lumineux.

Le principe : écrire sur l’Autre, sur un autre à partir d’une rencontre a été décliné en fonction des participants. Deux autres professeures ont relevé le défi de participer à ce livre, elles ont enquêté sur des personnages et des métiers qui les intéressaient particulièrement.

Avec la classe de Stéphanie Rousseau et Anne Millot, au lycée professionnel, nous avons fait un « labo identité » que les temps réduits, à cause des départs en stage des élèves, nous ont obligés à faire en une seule rencontre. Là l’écriture sur l’autre a été faite dans la classe elle-même : ils ont interviewé leurs propres camarades et ont écrit sur eux ; la plupart, de manière étonnante, s’est mise à sa place, à la place de l’Autre. Dans cette expérience, avec ce groupe, j’ai senti que là l’écriture n’est pas un moyen, ni une fin, elle est une blessure, une agression. Les textes qui sont nés me semblent rendre compte de ce combat avec la langue, avec sa graphie, combat assumé et mené avec un courage qui me surprend.

Avec la classe de Valérie Lemoine nous avons fait un autre atelier en une seule rencontre, qui a donné lieu à des « empreintes littérales ».

Lors d’une intervention, sur l’origine et l’histoire des mots, dans la classe de Louise Alessandri, classe avec laquelle j’ai partagé des moments inoubliables, j’ai vu une élève qui faisait des dessins, c’était à mes yeux une forme d’écriture, cela m’a semblé une autre voix pour parler des identités et je l’ai invitée à faire partie des écritures identitaires.

Ce livre n’est que le résultat de cette aventure et il dépasse mes attentes, cela dit il est loin de pouvoir retracer le processus dont il est issu, le chemin parcouru, qui n’est pas fait que de mots, mais de rencontres, d’échanges, de moments partagés, de liens tissés, de vie en commun. »

Nicolás Buenaventura



5 juin 2013
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