Jérémy Liron | Sinuer

Des notes s’écrivent au quotidien. Parce que vivre ne laisse pas indifférent. Parce qu’il y a en nous cette vieille pulsion qui travaille à éclairer ce monde qui se reflète en nous par des cheminements de phrases et qui se prend au jeu de la matière. Parce que d’abord on voit mal. Que dans les buissons des choses semblent nous retourner des regards. Qu’il faut dégrossir la situation. Qu’il faut le dire. Parce que l’on ne saurait ne rien faire de l’inquiétude, des désirs, des mouvements mal dicibles que provoquent la traversée d’une ville le soir, le remuement des branches dans la lumière, la vue d’un tableau, le souvenir d’une image, la texture d’un silence. Parce que ce n’est jamais tout à fait ça.

Après il s’agit de puiser dans ces feuillets épars. Mais tout ne sera pas porté à la surface.

Jérémy Liron | D - comme décider, dessiller, désigner, dire

Ce que l’on fait et pourquoi quand c’est peindre et regarder

Jérémy Liron | C - comme Claire Chesnier et la chute

Entrer dans un monde sans bords ni dessin.

Jérémy Liron | B - comme bâtir (un rêve) belge

Ce n’est pas Bruxelles, c’est Liège. Ce n’est pas une maison, c’est une sorte de rêve.

Jérémy Liron | A - comme Agostini

Il est difficile de trouver dans le monde quoi que ce soit de fixe.