textes pour jour férié, du sens pour prendre distance, on vous propose autodafe.org, le site du Parlement International des Ecrivains, qui met en ligne

Carlos Fuentes (Mexique) : Le pouvoir, le nom et les mots
http://www.autodafe.org/fr/correspondence/cor_art_23.htm

Antoine Volodine (France) : Verena Becker (inédit)
http://www.autodafe.org/fr/correspondence/cor_art_24.htm

Malek Alloula (Algérie) : Algérie, haram/allal ou le gîte et le couvert
http://www.autodafe.org/fr/autodafe/autodafe_02/art_10.htm

Marie NDiaye (France): Un amour déraisonnable
http://www.autodafe.org/fr/autodafe/autodafe_01/art_20.htm

annonce pour un "manifeste de survie intellectuelle"
http://www.autodafe.org/fr/autodafe/autodafe_03/art_00.htm

plus Russell Banks, Paul West, Jaques Derrida, Bei Dao, Hélène Cixous, Assia Djebar, Edouard Glissant...

sur remue.net, prolongation du dossier ouvert "surréalisme à vendre" et premières réactions
http://www.remue.net/litt/breton_01.html

et pourquoi pas ces mots de Gracq:
< C'est le surréalisme qui nous a dit le temps qu'il faisait à notre époque, je veux dire la configuration de nuages plus ou moins orageux qui s'assemblait en nous tous. Lorsqu'un recul de quelques dizaines d'années nous livrera la parenté profonde des oeuvres si disparates de l'entre-deux-guerres, c'est en lui probablement qu'il faudra retrouver le climat où baigne la poésie de notre temps, à travers lui que passera le lien qui unit non seulement Char à Michaux et Prévert à Ponge, mais encore Fargue à Saint-John Perse et peut-être même Céline à Giraudoux. Malgré la condamnation formelle qu'il a portée contre elle, il aura déterminé pour la poésie de notre temps la plus spécifique des variations spontanées, il aura été la sève de l'arbre et le pigment même de la peau. Personne, ou presque, ne reconnaît plus son appartenance au surréalisme, mais chacun, ou presque, la trahit au coin de son oeuvre [...] "Le surréalisme est à la portée de tous les inconscients", disait autrefois un tract surréaliste... >

seulement, "dans quelques dizaines d'années", il restera l'humble chambre de Louis Guilloux et le château de Robbe-Grillet, mais plus le musée Breton de l'appartement rue Fontaine, pour comprendre...

on vous souhaite une bonne journée
remue.net

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