Déclinaisons de contraintes






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Une récente conversation avec quelqu’un qui écrit : la difficulté du nouveau chantier en cours, en panne, et, au fil de la conversation, l’idée que la contrainte est tellement salvatrice. La contrainte formelle, celle qu’on se donne ou celle qui apparaît soudain et relance la machine. Dans remue.net et les nouveautés en ligne, la contrainte se décline.

Les fameux 140 signes de Twitter, et voilà le Général Instin qui attire dans sa toile des bribes de mots venus de partout.
Les saints du dimanche, de saint Isidore à saint Stanislas, ponctuent de leurs noms parfois désuets les Dépouilles d’Eric Pessan.
Dans L’Horizon partagé, de Lionel Bourg, paru chez Quidam éditeur, et que Jacques Josse propose à notre envie de lire, ce sont des lettres adressées à des proches entre 2007 et 2009 qui sont rassemblées et permettent ainsi de baliser un temps, des « pans d’existence ».
On trouve d’autres envies de lecture : un recueil de texte de Nakajima Astushi, Histoire du poète qui fut changé en tigre paru chez Allia, L’affaire Furtif, courte fiction de Sylvain Prudhomme parue aux éditions Burozoïque.
Mais aussi une anthologie composée par Édouard Glissant, La Terre le feu l’eau et les vents. Une anthologie de la poésie du Tout-monde, parue chez Galaade.
Et si l’on veut sortir et écouter, remue vous propose de rencontrer Antoine Emaz à la bibliothèque de l’Arsenal.
Enfin, Hélène Sanguinetti ouvre avec "Lucioles de Saorge" le dossier consacré à la préservation de cet important lieu de résidence, actuellement menacé.

Voilà donc quelques douces contraintes de la littérature qui nous rendent libres. Bonnes lectures, belle rencontres à vous.

13 avril 2010
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