Bernard Noë l, tel qu’en lui-même

J’avais souhaité intituler cette invitation – que Bernard Noë l a bien voulu honorer : tel qu’en lui-même : j’entendais par làparier sur la quantité de présence de Bernard : présence presque nue de la voix portant musicalement la langue creusée dès l’origine.
Voix presque chantante (même et surtout s’il s’agit de déchanter) et psalmodique, sans phrasé, comme aurait pu dire Nerval, garante de la densité du Sens.
Cette soirée fut exceptionnelle àdeux titres : elle se veut la dernière lecture de Bernard Noë l àParis et a permis d’entendre, lu par l’auteur pour la première fois, le poème initial Contre-mort, publié en septembre 1954.

Un affectueux merci àPhilippe Tourière, chargé de l’action culturelle de la médiathèque Marguerite-Duras, d’avoir assumé la délicate transition de la lecture aux questions de l’auditoire.

Olivier Apert.








20 avril 2012
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