Sylvain Courtoux / Nihil Inc.
(un extrait)
 

déjà de Sylvain Courtoux, sur remue.net : Action writing 3

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nihil inc.
nihil inc. est une machine de guerre.
nihil inc. est une machine de guerre langagière.
nihil inc. est la première firme multinationale du crime.
Il s’agirait de décrire ce que Nietzsche nomme l’histoire des deux prochains siècles. Ce qui n’a pas manqué de venir : l’avènement du nihilisme, ce qui ne manque pas de virusser le réel, ce qui ne manque pas de nous contaminer, ce qui ne manque pas de nous tondre dans le totalitarisme des flux capitalistes.
SC


Marina Damestoy a bien voulu accepter l'utilisation de deux oeuvres plastiques, d'une série intitulée "Lutte", pour accompagner le texte de Sylvain Courtoux

Bio-biblio de Sylvain Courtoux
Né en 1976 à Bordeaux. Vit et travaille à Bordeaux. A publié : [i.e], AEncrages & co, 1999. "Chungking express", éditions de l’attente, 2000. Action-Writing (manuel), à paraître (?)
+ En revues : EvidenZ, Java, Poé/tri, Action poétique, Boxon, Tapin, Doc(k)s, Avis de passage, Cancer!, CCP, Plastiq, etc.
Membre du comité directoire d’EvidenZ.
Membre du comité de rédaction de la revue Plastiq (avec E.Rabu)
Fondateur avec Jérôme Bertin et Charles Pennequin de la collection et du collectif Poesie Express.
Lectures et performances : Paris, Nantes, Bordeaux, Arras, et Marseille (le 14 juin 2002).

"It doesn’t matter if we all die
Ambition in the back of a black car
In a high building there’s so much to do
Going home time
A story on the radio"
The Cure.

dispositif_noir_(en)rage_l’axe_des_dérapages — ce qui règne (massivement) dans la langue: la misère dit-elle (et au-delà) la misère les glaires les cadavres (façon) cap au pire post-moderne sommations d’écrans comme (repères) codes emblèmes du nouveau règne — il faudra bien sortir de soi dit-elle il faudra bien sortir de soi — vous vivez et pensez comme des porcs — tu peux voir il n’y a que ma propre peau qui m’intéresse tu peux voir il n’y a que ma propre peau qui me fait jouir — vous vivez et pensez comme des porcs vous vivez et pensez comme des porcs vous baignez dans une espèce de merde (im)monde — il faudra bien sortir de soi — la désintégration s’installe au plus profond du processus le processus s’installe au plus profond de la désintégration — encore un grand moment de littérature moderne en perspective — de toute façon personne ne s’en sortira vivant de toute façon personne ne s’en sortira vivant dit-elle — nous sommes tous plus ou moins déjà morts nous sommes tous plus ou moins déjà malades tous plus ou moins (déjà) en train de nous enterrer mutuellement — nous étions pour la guerre et sommes toujours pour la guerre la vie doit faire mal il n’y a plus assez de cruauté — notre règne en sang ne fait juste que commencer dit-elle (nihil incorporated) — toutes les sociétés humaines ne sont que des inventions du cortex humain nous pensons dit-elle que les mécanismes complexes de la vie ne peuvent s’exprimer que dans une plage très réduite de probabilité une zone instable où les forces contraires de l’entropie et du chaos s’annulent à peu près dit-elle "il n’existe aucune espèce animal qui puisse s’abstraire du cycle de prédation"_fin de la guerre Clauswizienne: "quiconque essaie de saisir le nihilisme ne le saisit point mais demeure saisi par lui" il est comme la radioactivité même de la méthode critique dit-elle — les mois les semaines à venir donneront les exemples les plus extrèmes de terreur et de violence qu’aucune mémoire travaillant pour la misère présente ne pourra effacer dit-elle — il faudra bien sortir de soi afin d’évacuer toute cette misère toute cette merde langagière accumulé (façon) cadavre mérgotique depuis des lustres d’acculturation à la formidable machinnerie bourgeoise et capitaliste bienveillante et philanthropique modernité mièvre qui tarraude sans cesse et de toute part de manière fatale-dérisoire le corps de la langue dit-elle (je répète: vous vivez et pensez comme des porcs) — il nous faudrait une guerre dit-elle une guerre pour définitivement larguer toutes ces dettes non réglées contractées par les hérétiques et les inquisiteurs du moyen-age — nous n’avons pas (vraiment) l’intention de rendre les choses plus claires — il faudra bien un jour hurler (ré)affirmer le pouvoir qui appartient à l’art de tout constituer esthétiquement par la vertu de sa forme et l’efficace de l’écriture dit-elle — il nous faut une guerre dit-elle pour jeter définitivement aux ordures tout ce système puant et en assumer définitivement toutes les conséquences — cette guerre doit s’affirmer comme le stade ultime (et indépassable) du nihilisme devenu puissance en acte devenir-monde effectif et efficace du nihilisme une guerre de tous contre tous de chacun contre chacun une guerre pour ainsi dire sans commencement ni fin dit-elle — Burroughs est le dernier écrivain à modeler notre manière de voir et de penser après lui l’œuvre majeure implique des explosions en plein ciel et des immeubles qui s’effondrent (world wide terrorism world wide chaos) — telle est la nouvelle narration tragique — notre façon de vivre dans l’ombre de vivre délibérément avec la mort notre façon de détester beaucoup des choses que vous détester notre discipline notre ruse la cohérence de nos vies notre façon d’exciter l’admiration (et nous excitons particulièrement l’admiration) dans les sociétés réduites au flou et au superflu la terreur est le seul acte significatif dit-elle — telle est la nouvelle narration tragique — la seule chose que nous leur ferons comprendre c’est la punition extrême — telle est la nouvelle narration tragique — Burroughs est le dernier écrivain à poursuivre une tentative de décodage systématique pas au sens d’un décodage relatif qui consisterait à déchiffrer les codes anciens présents ou à venir mais d’un décodage absolu et à faire passer quelque chose qui ne soit pas codable brouiller barbouiller tous les codes brouiller et décoder absolument tous les codes possible dit-elle — vous êtes tous plus ou moins des meurtriers en puissance dit-elle vous êtes tous plus ou moins des meurtriers en actes — la terreur est toujours cette force qui commence avec une poignée de mots jetée sur une page dit-elle la terreur est toujours cette force qui commence par une sorte de schizophrénie floue — dans les sociétés réduites au flou et au superflu la terreur est le seul acte significatif — telle est la nouvelle narration tragique — nous vous façonnerons une vie à l’image des flux in-interrompus d’images (dans la manipulation et le complot) n’oubliez pas que votre ennemi n’est (surtout) pas imaginaire (la littérature ne rivalise pas elle crée autre chose) — dans les sociétés réduites au flou et au superflu la terreur est le seul acte significatif (la littérature ne rivalise pas elle crée autre chose) — ne vous aveuglez surtout pas avec des arguments rassurants dit-elle — seul le terroriste reste à l’extérieur du monde et la culture n’a pas (encore) trouvé le moyen de l’assimiler entièrement dit-elle c’est précisément le seul langage qui leur permet d’être remarqués le seul langage que peut comprendre le monde dit-elle — mais ne vous aveuglez surtout pas (inutilement) avec des arguments (inutilement) rassurants il y a trop de tout trop de choses trop de messages de significations que nous ne pourrions en utiliser pendant dix mille vies [l’histoire est-elle possible ? quelqu’un est-il sérieux ? qui prenons-nous donc au sérieux ?] — uniquement le tueur fanatique dit-elle celui qui tue et meurt pour la foi tout le reste est assimilé l’artiste est assimilé le fou dans la rue est absorbé traité incorporé donnez-lui un dollar mettez-le dans une publicité télévisée seul le terroriste reste à l’extérieur la culture n’a pas trouvé le moyen de l’assimiler c’est troublant quand nous tuons un innocent mais c’est précisément le seul langage qui nous permet d’être remarqués le seul langage que peut comprendre l’occident dit-elle — nous devons voir clairement en la technique de William Seward Burroughs une véritable arme capable de rivaliser avec la violence symbolique des systèmes de contrôle et des machines de codage dit-elle — le cut-up est la fin des distinctions puisque la règle générale est une répression intériorisée où chacun est pour autrui à la fois victime et bourreau — le cut-up est comme le mirroir de la communication de notre époque: il le reproduit mais en accuse tous les défauts "il y a forcément l’idée qu’on doit pouvoir traverser le ‘réel’ couper court à l’écrasante du spectaculaire labourer autrement qu’écrire ça n’est sans doute rien d’autre que tenter cette coupure dans le simulacre généralisée des leurres-écrans" il faudra bien construire un instrument rhétorique pour parler parer contre les contrôles déchirer le voile symbolique spectacularisé et défaire pour le refaire autrement le tissu des langues dit-elle — l’illusion devra répondre à l’illusion (tel est l’esprit du terrorisme) — nous n’avons pas vraiment l’intention de rendre les choses plus claires — la vérité ne pourra être objective que si elle est plausible dit-elle (celui qui parviendra à se rappeler ce qui s’empara de lui lorsqu’il entendit les mots fosses à charogne et chemin aux porcs sera certainement plus près du savoir absolu de hegel dit-elle) — un contre-champ ça ne s’improvise pas cliquez sur n’importe quel mot le jeu est virtuellement partout cliquez sur n’importe quel mot "le jeu est virtue" le jeu est virtuellement partout la non-violence est un leurre un contre-chant ça ne s’improvise pas ce livre est à brûler l’opération aura lieu en temps réel cliquez sur n’importe quel mot le jeu est cruellement partout ce livre est à brûler cliquez sur n’importe quel mot nous mettrons toutes nos forces à ce que l’opération ait lieu en temps réel et en plusieurs points simultanés du globe dit-elle — le nihilisme radical est la conviction du caractère absolument intenable de l’existence — en tant que nous croyons à la morale nous condamnons l’existence dit-elle tel est l’antinomie du nihilisme — tout doit disparaître un bloc de plastique compacte compacté (opacité/compacité) un bloc (compact) de matière plastique composée pour détruire immergé dans les sous-sols des principales villes mondiales pour détruire le sol proprement dit les surfaces les espaces destruction compacte (et massive attaque) _sous des tonnes de matière d’autres machines encore_sous des tonnes de matières d’autres machines encore la langue se clive (toujours) les lèvres suppurent de bruit et de fureur il y a un monde dont tu fais partie ça pensera baisera et rebaisera dans l’effroi ça sentira et chiera le faux-soi il y aura mal péché crime jouissance dans le crime car la vérité n’est que cela pouvoir sur le pouvoir décor théâtre d’opérations façon mainstream pour la frime et dessous torture sous loi mensonge volonté du mal sur volonté du mal dit-elle il y a un monde dont tu fais partie qui est voué à la destruction totale dit-elle & ce monde tu n’en es (même) pas plus digne qu’un autre.
"Aber Freunde ! Wir Kommenn zu spät !"
— "ON DOIT MINER LE MUR ON DOIT LE TRAVERSER À LA LIME LENTEMENT & AVEC PATIENCE" le mariage de la raison et du cauchemar (en débit-voix-off standard) sous des tonnes de matières d’autres machines encore [le lisse et le strié] le flux incessant de la circulation virale et informationnelle progresse de façon exponentiel (le mariage de la raison et du cauchemar) — le masochisme est la perversion par excellence qui passe par la forme d’un contrat même s’il appartient à ce contrat d’être à chaque fois débordé et détourné par le caprice de l’autorité supérieure toute puissante dit-elle — nous arriverons bientôt à la prise de contrôle totale nous arriverons bientôt à la prise de contrôle globale nous arriverons sous peu à porter la division et la négation aux cœurs mêmes des systèmes dit-elle — soyons lucides soyons putrides: n’oubliez pas que vous êtes un pur produit de la violence symbolique du système dit-elle un pur produit de la violence institutionnelle et étatique du socius (soyons lucides soyons putrides) un pur produit pour ainsi dire de l’abjection généralisée (ce livre est à brûler) — la soumission à l’ordre établi est le produit de l’accord entre les structures cognitives que l’histoire collective et individuelle a inscrites dans les corps et les structures objectives du monde auquel elles s’appliquent: l’évidence des injonctions de l’état ne s’impose aussi puisamment que parce qu’il a imposé (d’abord) les structures cognitives selon lesquelles il est perçu — dire: l’idéologie est un trompe l’oeil c’est encore la thèse traditionnelle dit-elle on met l’infrastructure d’un côté l’économique le sérieux et puis de l’autre côté on met la superstructure dont l’idéologie fait partie et l’on rejette les phénomènes de désir dans l’idéologie c’est une bonne façon pour ne pas voir comment le désir travaille l’infrastructure comment il l’investit comment il en fait partie comment à ce titre il organise le pouvoir comment le système répressif s’organise — nous ne disons pas: l’idéologie est un trompe l’œil (ou un concept qui désigne certaines illusions) nous disons profondément qu’il n’y a pas d’idéologie — il n’y a pas d’idéologie il n’y a que des organes de pouvoirs une fois dit que l’organisation de pouvoir c’est l’unité de désir et de l’infrastructure économique dit-elle — [au fond de toute raison le délire la dérive] on sait bien que le problème révolutionnaire aujourd’hui c’est de trouver une unité des luttes ponctuelles sans retomber dans l’organisation despotique et bureaucratique de l’appareil d’état: une machine de guerre qui ne referait pas un appareil d’état une unité nomadique en rapport avec le dehors qui ne referait pas l’unité despotique interne dit-elle [au fond de toute raison le délire la dérive] — nous devons résoudre le problème de la guerre par la guerre (la littérature ne rivalise pas elle crée autre chose) — maintenez toute la tension spectaculaire possible mais soyez avant tout rentable — rien ne caractérise mieux un mouvement totalitaire que la rapidité avec laquelle on l’oublie et la facilité surprenante avec laquelle on le remplace dit-elle — maintenez toute la tension spectaculaire mais soyez avant tout rentable — le processus qui à l’échelle molaire prend l’aspect de l’état moderne totalitaire se nomme sujet économique à l’état moléculaire — la véritable histoire dit-elle c’est le triomphe permanent des esclaves la manière dont les aigris les débiles les suceurs-de-bites nous imposent leur mode de vie et leur mode de fonctionnement dit-elle — maintenez toute la tension spectaculaire mais soyez avant tout rentable — de même que les théories doivent être remplacées parce que leurs victoires décisives plus encore que leurs défaites partielles produisent leur usure de même toute pratique vivante et révolutionnaire n’a de cesse de devoir être d’abord un jeu un mouvement une fuite un délire dit-elle — de même que le despote intériorise la machine de guerre nomade le capitalisme ne cesse d’intérioriser une machine de guerre révolutionnaire ce n’est pas à la périphérie que se forment les nouvelles machines de guerre c’est à l’intérieur même des systèmes et des codes dit-elle — nous n’avons rien à dire aux citoyens de l’empire il faudrait pour cela que nous ayons quelque chose en commun pour eux la règle est simple soit ils désertent se jettent dans le devenir et nous rejoignent soit ils restent là où ils sont et ils seront traités selon les principes bien connus de l’hostilité: réduction et aplatissement — tel est l’esprit du terrorisme — il est dans le visage une complication infinie de détours et d’échappatoires — "nouvelle forme de communauté: s’affirmer de manière guerrière sinon l’esprit s’affaiblit esquiver les masses ne suffit pas il faut la guerre entre les différentes pensées entre leurs différentes armées" dit-elle — la déconstruction est la seule pensée compatible avec les voix de l’empire quand elle n’en est pas la pensée officielle ceux qui l’ont célébrés comme ‘pensée faible’ ont visé juste: la déconstruction est cette pratique discursive tout entière tendus vers un seul but: dissoudre disqualifier toute intensité et soi-même n’en jamais produire dit-elle — "celui qui dans la nouvelle guerre civile ne prendra pas parti sera frappé d’infamie et perdra tout droit politique" — LES VISCOSITÉS DE LA MATIÈRE — il est vrai que nos bandes sont minées il est vrai que nos bandes sont minés il faut dire que nos bandes sont minés par l’intérieur par des forces de l’intérieur par des forces qui instaurent en elles de l’intérieur des centres intérieurs de type familial de type étatique et qui les font passer à une tout autre forme (majeur) de sociabilité remplaçant les affects de meute par des sensibilités de famille ou des intelligibilités d’état dit-elle — LES DÉMOCRATIES OCCIDENTALES ONT DÉPASSÉ LE SEUIL DE LEURS POSSIBILITÉ RÉELLES ELLES NE PEUVENT PLUS MAINTENANT QUE DECEVOIR ELLES SONT SANS FUTUR AU-DELÀ D’ELLES-MÊMES ET VIVENT DÉSORMAIS DE CE PARADOXE: FAIRE UN FUTUR DE LEUR ABSCENCE DE FUTUR dit-elle si bien que pour durer il faut toujours maintenir toujours plus de peur toujours plus de terreur toujours plus d’horreur le spectre de leur fin les hantent et seule la peur gouverne (enfin les pleins pouvoirs de l’horreur dit-elle) — de ce point de vue là les démocraties ont déja renoncé à elles-mêmes leur apparente inertie ne réussit plus à cacher l’actuelle déliquescence du pouvoir réel vers l’automaticité des systèmes dit-elle — la liquidation de toutes choses par la déconsidération le bannissement ou l’insignifiance constituant l’essentiel du mouvement actuel de l’histoire: "quand le biopouvoir se met à parler au sujet des accidents x de ‘violences x’ on comprend que dans la notion de violence la socièté impériale ne désigne que sa propre vocation à la mort elle s’est forgée là le concept négatif par quoi elle rejette tout ce qui en elle est encore porteur d’intensité la socièté impériale se vit elle-même dans tous ces aspects comme violence et c’est dans cette traque qu’elle lui livre son propre désir de disparaître qui s’exprime" — AUX OFFENSIVES À FORCE OUVERTE L’EMPIRE PRÉFÈRERA TOUJOURS LES MÉTHODES CHINOISES LA PRÉVENTION CHRONIQUE LA DIFFUSION MOLÉCULAIRE DE LA CONTRAINTE DANS LE QUOTIDIEN — l’endoflicage est venu maintenant adéquatement relayer le flicage général et l’auto contrôle individuel le contrôle social au bout du compte c’est l’omniprésence de cette nouvelle police qui achève de la rendre imperceptible dit-elle — "une guerre dont on ne peut plus dire qu’elle soit d’ordre simplement économique symbolique ni même sociale ou idéologique à force d’être totale" dit-elle — le point de vue de la guerre civile est celui du politique — notre alphabet de l’horreur ne s’arrêtera pas là — ce ne sont plus maintenant les mots qui nous excitent dit-elle — une des caractéristiques majeures de la rationalité a toujours été depuis le début une tendance à l’autodestruction massive — nous sommes seulement au commencement d’un nouvel acte.

[fin du second plateau]