Pennequin délocalisé

Juste pour l’immense bien que cela fait, sur un mur blanc, de découvrir ces mots de notre normalité quotidienne, de notre précarité et de nos angoisses aussi, détournés comme un grand éclat de rire rabelaisien, avec du contraste, dans un espace public qui voit passer les dizaines d’enfants, jeunes, adultes de la bibliothèque, de l’école de musique, les spectateurs de danse ou concerts, tout le monde qui transite chaque jour au Triangle.

Après Albane Gellé (voir Quelques), Jean-Jacque Le Roux et Yann Dissez invitent Charles Pennequin. Logement de fonction (celui originellement dévolu au gardien), et la tâche de recenser, dépister, détourner ce vocabulaire normatif, administratif, celui du travail et des codes sociaux.

Alors on prend la liberté d’envoyer cette affiche dans l’espace virtuel. On peut l’apprendre, la crier, la réciter : "les mots nous rendent vivants", dit Pennequin dans la vidéo au milieu de ses dessins, "même si on était vivant avant les mots"... Profitez en tous...

Et nouveau site Triangle pour programme lectures et rencontres...

13 octobre 2005
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