Une plus de bouche pour le dire

septième conversation avec ma table


« Flâner au Parc Philosophique d’Alleur (Liège) autour des petits arbres en couleurs véritables de Laurence Skivée. » (2)


L’arbre est le lieu où se provoque le passage.
Jean Laude
Terriers n° 5, septembre 1978 …“ Numéro Spécial Roger Giroux, p. 6
Éric Pesty Éditeur

 

Laurence Skivée, Photographie, Petit Arbre vert, 2 octobre 2011.

Photographie prise par l’artiste durant la mise en œuvre
du
travail in situ dans le Parc Philosophique d’Alleur

Détail d’une page de Journal d’un Poème de Roger Giroux
Éric Pesty Éditeur, 2011.

« voir »

Travail in situ en cellophane de Laurence Skivée
au Parc Philosophique d’Alleur
du 9 au 30 octobre 2011
vernissage le samedi 8 octobre à 11h

« lire »

Journal d’un Poème est un livre de Roger Giroux.

 

« Roger Giroux a toujours tenu un journal,
parce qu’il aime regarder l’écriture en train de se faire »
écrit Jean Daive.

 

Jean Daive a regardé l’écriture manuscrite en train de se faire dans un cahier d’écolier et a fait un livre avec Éric Pesty et Marie-Thérèse Pesty qui a réalisé les dessins de Roger Giroux.

 

Entre juin 1978 et janvier 2003 Anne-Marie Albiach parle avec Jean Daive.
C’est L’exact réel.

 

Par un effet de retournement vers la troisième capsule de la deuxième conversation « un appel au maître » plusieurs phrases de Roger Laporte extraites des pages des carnets, dans Variations sur des carnets, Cadex Éditions, 2000, 26 août 1957, p. 34, s’inscrivent à l’encre bleue sur ma table,
et la font parler.

« Ainsi, il y a une difficulté qui semble logiquement insurmontable. L’œuvre, son écriture, ne peut se fonder que sur une expérience, une histoire, mais au moment où elle commence cette expérience n’existe pas encore, et donc l’œuvre est impossible. Il faudrait pour l’écrire qu’elle soit déjà écrite, déjà vécue. En fait lorsque l’œuvre commence elle commence une histoire, elle introduit à l’expérience de l’œuvre, et c’est pourquoi il se passe si longtemps entre le moment où l’œuvre commence et celui où on peut l’écrire. Pourtant cette expérience qui succède au commencement n’est pas vraiment autre que ce commencement : elle se déroule toujours autour de ce commencement, de cette impossibilité de base. Bien plus, toute une histoire se déroule et pourtant l’impossibilité n’est pas surmontée : au dernier jour comme au premier l’énigme du Pays reste aussi entière. »





« écouter  »

4 octobre 2011
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